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La formation par apprentissage, un mode de formation répondant aux normes internationales

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 Photo APS

 

ALGER - La formation par l'apprentissage, dont le projet de loi sera présenté prochainement devant l'Assemblée populaire nationale (APN), est un mode de formation répondant aux normes internationales qui est largement utilisé dans les pays développés, a indiqué lundi à Alger le ministre de l’Enseignement et de la Formation professionnels, Mohamed Mebarki.

 

"La loi sur l’apprentissage est un mode de formation répondant aux normes internationales qui est largement utilisé dans les pays développés", a indiqué M. Mebarki, soulignant que ce mode de formation se déroule à 80% dans des entreprises économiques ou chez l’artisan ou dans les établissements de formation professionnelle.

 

S'exprimant à la chaîne 3 de la Radio nationale, le ministre a rappelé que ce mode de formation vient s'ajouter aux deux autres modes, à savoir la formation résidentielle dans les établissement et la formation à distance.

 

Précisant que l’adaptation de la formation professionnelle aux besoins de l’entreprise en matière de ressources humaines et à l’emploi fait partie de la stratégie de son secteur, le ministre a indiqué que l’apprentissage est un mode qui facilite davantage cette stratégie.

 

Il a expliqué que "la formation par apprentissage se déroule dans un poste de travail avec des équipements réels, des méthodes et un encadrement de l’entreprise", ajoutant que "c’est le mode le mieux adapté aux besoins de l’entreprise, au développement économique et social du pays".

 

Le ministre a ajouté que les stagiaires bénéficiant d'une formation par apprentissage trouvent facilement du travail et sont retenus par les entreprises ayant participé à leur formation.

 

M. Mebarki a en outre rappelé que la Constitution a fait de l’apprentissage une "priorité" du gouvernement, lequel doit assurer sa promotion pour faciliter l’employabilité des jeunes et lutter contre le chômage, ajoutant que l’entreprise économique est aussi tenue par la loi en vigueur de rependre un nombre d’apprentis, en fonction de sa taille et de ses capacités.

 

Les entreprises qui ne prennent pas d’apprentis sont soumises à une taxe d’apprentissage de l’ordre de 1% de leur masse salariale globale à verser à un Fonds, utilisé par le ministère de la Formation pour assurer la formation continue aux travailleurs.

 

Pour rappel, l'avant-projet de loi relative à l'apprentissage a été adopté en novembre dernier en Conseil des ministres, avec comme objectif principal de refondre et d'adapter le système de formation professionnelle aux les besoins de l'économie nationale et de faciliter l'insertion des jeunes demandeurs d'emploi dans le monde du travail.

 

Selon le ministre, son secteur dispose de 1 250 établissements au niveau national, précisant que pour cette année plus de 220 000 stagiaires sont inscrits en apprentissage.

 

Au sujet de la formation des formateurs, M. Mebarki a fait savoir que son département dispose d'une autorisation pour recruter jusqu’à 2 000 formateurs cette année afin de les répartir à travers notamment les 20 nouveaux établissements appelés à ouvrir leurs portes dès février 2018.

 

Publié l’APS le : Lundi, 15 Janvier 2018



17/01/2018
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